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 Enfants de la Vienne, jeunes Ponticauds, Nous sommes les fils de cette race fière, campés sur les bords de la belle rivière .   

 

   

 ►Ce site connu sous le nom des Trois-Chatains, nous rappelle surtout l'usine de meubles ARNAUD. Tout près de l'avenue des Bénédictins, de la cité des Coutures, des Casseaux et du quartier des ponts. Toutefois, en remontant le temps on remarque que le site était aussi connu sous le nom de "Pré des Bénédictins" Mais bien avant l'usine de meubles c'est la porcelaine qui y avait sa place. On sait que les usines de porcelaines de l'époque étaient gourmandes en main d'oeuvre et c'est tout naturellement que les habitants du quartier y trouvaient un emploi. 

Description historique

En 1853 une usine de porcelaine est édifiée sur ce site, appelé le Pré des Bénédictins. Elle est exploitée par les associés Pierre Gibus, Alpinien Margaine et Martial Redon sous la raison sociale Gibus et Compagnie.

 

Tournée vers la production d'objets de luxe, l'entreprise se place rapidement au 4e rang des porcelainiers de Limoges. En 1872 la société Gibus et Compagnie quitte ces bâtiments pour s'installer dans de nouveaux locaux implantés Faubourg des Casseaux.

Se succèdent alors sur le site du Pré des Bénédictins la société Langle, Barni et Rigoni pour le compte de Charles Field Haviland, puis en 1880 Alfred Méjean, de 1881 à 1890 Raby et Compagnie, puis à nouveau Langle, Barni et Rigoni de 1891 à 1902.

 

A cette date les ateliers sont reconvertis en usine de meubles par la Compagnie Française pour la Fabrication du Mobilier en Noyer Massif.

De nouveaux ateliers sont construits dans les années 1930. Reprise au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par la société Arnaud Rougerie et Compagnie dirigée par Henri Arnaud, l'entreprise dispose de deux autres unités de production : l'usine de Saint-Germain-les-Belles (87) fondée en 1927 et l'atelier annexe de la rue Cruveilher à Limoges.

 

De nouveaux ateliers sont construits en 1955 et 1956 par l'architecte Robert Mongnet, puis en 1963 par l'ingénieur J. Mongnet, entraînant la démolition de la plupart des édifices antérieurs.

 

Henri Arnaud développe à partir de 1960 la production de meubles composés d'éléments normalisés, monoblocs polycombinables, sous l'appellation commerciale Monopoly. L'entreprise, au 49e rang national à la fin des années 1970, est dirigée à partir de 1975 par les deux fils du fondateur, Jean-Claude et Alain Arnaud. La production s'arrête sur le site en 1987, où seul subsiste le magasin de vente, auquel s'ajoutent d'autres établissements commerciaux de mobilier et vêtements.

L'usine de porcelaine est dotée de 2 fours à globe en 1855, 3 en 1861. Leur capacité est de 108 m3 en 1895. 190 à 200 ouvriers travaillent dans l'usine de porcelaine entre 1861 et 1863, 240 à 250 entre 1868 et 1873, 300 en 1878, 200 en 1889. Les ateliers de décoration emploient 120 décorateurs en 1895. L'usine de meubles emploient 130 ouvriers en 1914, 150 en 1926, 130 en 1935, 125 en 1965, 177 salariés en 1979.

 

Les ateliers antérieurs à la Seconde Guerre mondiale, au nord-ouest du site, sont construits sur deux niveaux, en bois (piliers) et brique, couverts d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Percés de larges baies vitrés, ils évoquent fortement les ateliers de décoration sur porcelaine de la fin du 19e siècle et des premières décennies du 20e siècle.

 

 - Les ateliers des années 1950, fortement remaniés, sont en rez-de-chaussée, couverts de toits à longs pans et de sheds, en tuile mécanique et en fibrociment. Leurs charpentes sont métalliques. Les ateliers de 1963 sont en béton armé. Ils sont composés d'un étage de soubassement, d'un rez-de-chaussée et d'un étage carré. Leur toiture est à longs pans en fibrociment. Reconvertis en magasins et entrepôts commerciaux, toutes les façades sur cour et sur rue des anciens ateliers sont aujourd'hui bardées de tôles métalliques nervurées.(source Ministère de la culture POP la plateforme ouverte du patrimoine)

 

  Projet de construction de l'usine de porcelaine en 1853. (Ministère de la Culture) - En 1853 une usine de porcelaine est édifiée sur ce site, appelé le Pré des Bénédictins. Elle est exploitée par les associés Pierre Gibus, Alpinien Margaine et Martial Redon sous la raison sociale Gibus et Compagnie.

 Nous avons lu en début de page l'historique du site, le plan ci-dessous nous transporte dans les années 1950.  

  De nouveaux ateliers sont construits en 1955 et 1956 par l'architecte Robert Mongnet, puis en 1963 par l'ingénieur J. Mongnet, entraînant la démolition de la plupart des édifices antérieurs. (source Ministère de la culture)  

      Plan du site avec les 3 tranches de reconstruction prévues en 1955 (Source Ministère de la culture) - Cliquez sur le plan pour l'agrandir. 

                         Ateliers de fabrication de meubles construit en 1963.(source Ministère de la culture)  

      Les décénnies se sont écoulées, le site maintes fois restructuré, des bardages métalliques masquent les vestiges d'ateliers antérieurs. (source Ministère de la culture) Ici dans les années 1990.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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